La dixième édition du rallye Monte-Carlo historique s'est achevée la nuit dernière par une boucle autour de la Principauté comprenant quatre épreuves de régularité dont une empruntant une partie du circuit de F1 et bien sûr l'incontournable ascension du col de Turini.
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La dixième édition du rallye Monte-Carlo historique s'est achevée la nuit dernière par une boucle autour de la Principauté comprenant quatre épreuves de régularité dont une empruntant une partie du circuit de F1 et bien sûr l'incontournable ascension du col de Turini.
A l'image de la superspéciale du rallye moderne, le spectacle offert sur le port par les concurrents rescapés a été de toute beauté. En l'absence d'enjeu, cette spéciale étant hors classement, les pilotes s'en sont donnés à coeur joie au volant d'autos au freinage approximatif et à la tenue de route rendue aléatoire par les pneus cloutés.
En revanche, on peut regretter que la sécurité autour du circuit n'ait pas été au niveau d'un rallye de classe internationale. Peut-être que les organisateurs n'avaient pas imaginés que les pilotes attaqueraient autant, toujours est-il que l'on est passé à plusieurs reprises tout près de la catastrophe. Outre les nombreux spectateurs traversant la piste entre les voitures avec parfois des enfants en poussettes et le nombre insuffisant de commissaires, le gros point noir de la soirée aura été la sortie du circuit par le tunnel de la Rascasse. Le pauvre policier chargé de régler la circulation à cet endroit a largement eu sa dose d'adrénaline, la faute à la mauvaise signalisation et à la disposition de l'entrée du tunnel en pleine trajectoire. Pour couronner le tout certains concurrents ayant raté la sortie ont eu la bonne idée de faire marche arrière au lieu de refaire un tour complet. Inutile de vous décrire les freinages catastrophes des voitures arrivant à fond sur ces chicanes mobiles.
Pour en revenir au sport, l'édition 2007 du rallye Monte-Carlo historique a été remportée par la Porsche 911 Carrera 2.7 de l'équipage Alain Lopes / Joseph Lambert devant l'Autobianchi A112 Abarth de Stéphanie et Pascal Aime. Cette année les voitures éligibles étaient celles ayant participé au rallye monégasque entre 1955 et 1977. L'an prochain tout change, puisque l'organisation acceptera les modèles ayant courru jusqu'en 1986. Les amateurs auront compris que les fabuleuses Groupe B que sont les Audi Quattro et autres Peugeot 205 T16 pourront donc être de la fête avec le spectacle qui va avec. Vivement l'hiver prochain !
La dixième édition du rallye Monte-Carlo historique s'est achevée la nuit dernière par une boucle autour de la Principauté comprenant quatre épreuves de régularité dont une empruntant une partie du circuit de F1 et bien sûr l'incontournable ascension du col de Turini.