Dès que lon arrive aux portes du centre de Lommel, on est demblée prévenu. Interdiction de photographier. Et même les portables équipés dun appareil photo sont confisqués. Il faut dire que ce centre est un véritable nid à prototypes et futurs modèles. Ainsi, jamais je nai vu autant de nouvelle Ford Mondeo : berlines ou breaks. Mais, bien évidemment, vous nen verrez rien. Seules les photos officielles et anciennes étant autorisées pour cet article. Une fois la voiture stationnée à lextérieur, une navette un Ford Transit nous emmène vers la « Vehicle Dynamics Aera » où nous attend un petit déjeuner. Normal, il est 8 h 45 et jai presque 2 heures de route sous le pied droit, pourtant fort sollicité.
Je passe le blabla, pour passer au premier contact avec le centre de Lommel. On fait des slaloms et des évitements avec des Galaxy nouveau modèle et ancien modèle. Histoire de mieux apprécier « les améliorations ». Et on ne manque pas de culot chez Ford puisque lon rappelle que lancien Galaxy nest ni plus ni moins quune Volkswagen. Je ne fais pas tomber de cônes et jarrive à faire les évitements dans le couloir étroit sans rien renverser. Même avec lancienne Galaxy qui montre pourtant davantage de roulis. On sort de cet énorme cercle macadamisé pour se balader à travers lEurope. Du moins, à travers celui des revêtements routiers. On appelle cela la « Comfort Road ». En fait, on y rassemblé différents types de route et dirrégularités présentes sur les routes. Un parcours amusant et parfois secouant. Et finalement, on se dit quapparemment, il y a pire état de routes que celui de Belgique. Même si cela paraît impossible a priori. La suspension du nouveau Galaxy se montre plus ferme. Il arrive aussi plus vite en fin de butée. Mais, globalement, son châssis se montre plus serein que celui du Ford Sharan. Oups, pardon, du vieux Galaxy. On ne passera pas, par contre, par les bains deau ou de sel, ni par la route des collines baptisée « Durability & Hill Road ». En revenant à notre point de départ, on aperçoit les lignes droites rassemblant les surfaces spéciales qui mettent les amortisseurs et les suspensions dans des situations peu enviables.
On va maintenant se déplacer vers les terrains de 4x4. Histoire de tester le nouveau pick-up Ranger et de se faire guider à travers les bois par un Transit à transmission intégrale. Le Ranger na guère de mal à évoluer dans le bosquet sur un terrain dabord rocailleux puis gras, boueux et enfin sablonneux. Je suis resté en mode 4H durant tout le parcours. Me permettant même de roulant en deux roues motrices sur le gravier final. Il faut juste rester vigilant dans le bosquet car la piste est vraiment fort étroite. De quoi mieux apprécier les talents de pilote de celui qui memmènera ensuite à bord du Transit. Et voilà le changement. Cette fois-ci cest comme passager que je continue, dans le Transit. Maîtrisant un peu la langue de Vondel (NDLR : le néerlandais), je me risque à lui demander comment fonctionne la transmission intégrale. Il mexplique quen temps normal, la camionnette est une propulsion, mais dès que la motricité montre des signes de faiblesse, le couple est réparti vers lavant. Le Transit pouvant même être, momentanément, une traction. Ici, cest moins évident quavec le Ranger. Mais cela passe quand même, même si larrière frôle régulièrement lécorce des arbres. Comme petite gâterie, on nous propose dêtre co-pilote dans une Fiesta de rallye quun professionnel samuse à faire bouger du cul sur une piste en gravier. Même pas eu peur ;-)
Et puis, enfin, le moment le plus attendu : un petit tour sur lanneau de vitesse et le parcours « Inner Durability Road ». Une excursion effectuée tour à tour avec une S-Max 2.5 T, une Fiesta 1.4, la Focus ST et, enfin, une S-Max Diesel. Malheureusement pour nous, heureusement pour les carrosseries, nous nétions pas autorisés à doubler la Safety car ni à ralentir pour creuser un écart permettant décraser un peu le champignon. Dès lors, lanneau cétait en convoi à 120 km/h maxi sur la bande de droite. Pendant ce temps, on se faisait dépasser par des camionnettes roulant à un rythme bien plus soutenu. La signalisation est dailleurs sans équivoque. Bande de droite : maximum 120 km/h, bande du milieu : minimum 120 km/h et bande de gauche : minimum 160 km/h. Au passage, sur une des lignes droites, on remarque dénormes ventilateurs destinés à simuler les tempêtes et mesurer la résistance au vent latéral. On quitte lanneau après un tour pour le circuit de durabilité. Un parcours fort sinueux avec différents revêtements et un virage particulièrement glissant en pavé. Lendroit le plus sympa à mon sens, puisquil était facile de mettre les voitures en sous-virage. Ceci dit, plusieurs enchaînements sont particulièrement amusants. La Fiesta faisait parfois crier ses pneus, mais la Focus ST et la S-Max 2.5 T suivaient facilement le rythme. Dommage quil était interdit de dépasser. Par contre, on pouvait rouler à gauche et donc attraper la corde.
À suivre