En lançant la CTS en 2002, Cadillac faisait un pari audacieux, celui de réussir sur un segment de marché qui ne lui avait jusqu'à présent pas vraiment réussi. La marque sortait en effet de l'échec de la Catera, une Opel Omega rebadgée Aujourd'hui, la nouvelle CTS naît sous de meilleurs augures, car la première génération fut un succès, et la marque Cadillac est en meilleure forme que jamais
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La marque a en effet achevé une phase intense de lancement de produits (CTS, STS, XLR, SRX et nouvel Escalade la BLS n'est pas vendue aux Etats-Unis) et une reconstruction totale de son image. La marque est aujourd'hui redevenue marque de luxe numéro un aux Etats-Unis, entre autres grâce à la CTS.
A son lancement, le design de la CTS fût largement critiqué par ses formes extrêmes et brutes. Toutefois, au moment de faire les comptes, il semble aujourd'hui plus accepté et compte comme l'un des points forts pour les acheteurs du véhicule. Il est donc logique que la seconde génération poursuive dans la même voie. Toutefois, à l'instar de la STS, le style adouci les angles histoire de donner plus d'élégance. On retrouve les traits typiques de la marque, feux verticaux, troisième stop très intégré au design puisqu'il fait ici office de déflecteur de coffre, et un thème du V omni-présent La calandre prend de l'ampleur et le logo également. Au final, la CTS ne perd rien de son originalité et gagne même en crédibilité avec une allure plus mature et aussi plus musclée en raison de l'augmentation des voies de 5 cm. Elle sait maîtriser des dimensions avec une longueur de 4m76 et une largeur de 1m84, histoire de ne pas faire d'ombre à la STS. Il faut aussi savoir que la CTS est plus à son avantage en réalité qu'en photo, comme c'est d'ailleurs souvent le cas.
A bord, c'est une révolution. La planche de bord adopte des formes plus classiques que l'aspect très techno de la précédente. Ce n'est pas une surprise, le changement ayant été amorcé par la STS, puis le SRX l'été dernier. Des formes plus souples plus dans l'air du temps, accompagnées d'une finition en très net progrès. Les matériaux sont très flatteurs et on appréciera la partie supérieure des panneaux de portes et de la planche (parties foncées sur les photos) habillées de cuir. Ainsi, la CTS ne dépare pas face à ses concurrentes, qu'elles soient européennes ou asiatiques, ce qui n'était pas tout à fait le cas de la précédente...
L'équipement propose désormais des sièges chauffants et ventilés, un système audio Bose 5.1 avec 10 HP, fort de 300W et compatible iPod (prise Aux et USB dans l'accoudoir), un accès / démarrage mains libres, un démarrage à distance, un éclairage intérieur d'ambiance à LEDs, un éclairage adaptatif en virages AFL et un nouveau système de navigation avec écran tactile de 8 pouces.
Si la plateforme reste la même (GM Sigma), la CTS a vu ses trains revisités et largement affûtés au Nürburgring où elle fut souvent victime des photographes Coté mécanique, GM passe à l'injection directe sur son récent V6 3.6 VVT. Il gagne en puissance, de 258 à 300 ch et en couple, de 342 à 366 Nm. Il est proposé avec une boîte manuelle ou automatique, toutes deux à six rapports, mais surtout avec une transmission intégrale proposée en option. Le 3.6 standard reste également proposé sans changement.
Les pays hors Etats-Unis pourront bénéficier d'un moteur V6 2.8 de 210 ch et 263 Nm, avec les mêmes boîtes de vitesse, mais uniquement en version propulsion. Pas de diesel programmé pour l'Europe...
En lançant la CTS en 2002, Cadillac faisait un pari audacieux, celui de réussir sur un segment de marché qui ne lui avait jusqu'à présent pas vraiment réussi. La marque sortait en effet de l'échec de la Catera, une Opel Omega rebadgée Aujourd'hui, la nouvelle CTS naît sous de meilleurs augures, car la première génération fut un succès, et la marque Cadillac est en meilleure forme que jamais