L'année dernière, j'avais mis en ligne une note quelque peu incrédule concernant la Gemballa Mirage Evolution, un projet de la branche US du tuner allemand sur la base de la Porsche Carrera GT. A l'époque, sans rien d'autre qu'une demi-page de chiffres et trois photoshops, Gemballa promettait de faire disparaître le chômage, évaporer le déficit de la sécurité sociale, restaurer la croissance à deux chiffres, par simple application de turbos surdimensionnés et d'un kit aérodynamique. Cause toujours, écrivais-je alors en substance.
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L'année dernière, j'avais mis en ligne une note quelque peu incrédule concernant la Gemballa Mirage Evolution, un projet de la branche US du tuner allemand sur la base de la Porsche Carrera GT. A l'époque, sans rien d'autre qu'une demi-page de chiffres et trois photoshops, Gemballa promettait de faire disparaître le chômage, évaporer le déficit de la sécurité sociale, restaurer la croissance à deux chiffres, par simple application de turbos surdimensionnés et d'un kit aérodynamique. Cause toujours, écrivais-je alors en substance.
Et bien je dois remballer partiellement mon incrédulité: Gemballa a apparemment trouvé dans le Golfe des clients en rafale pour son Mirage, mais a oublié une partie de ses promesses en cours de route. D'abord, la Gemballa Mirage Black Edition que voilà est, comme on peut le constater, rouge.
Et surtout, point de double turbo ni de 1000 chevaux transportant les walkyries de Stuttgart vers l'horizon dans un sifflement d'apocalypse. Un tour de clé par-ci, une valeur de paramètre modifiée par là, une nouvelle ligne d'échappement et le V10 de 5,7l gagne quelques chevaux pour culminer à 650. Oserai-je le mot, mesuré ? Par contre, la carrosserie est revue en profondeur et en carbone, ce qui fait gagner quelques kilos à la Porsche. L'intérieur est largement modifié également, et retendu en alcantara rouge et noir du meilleur effet. Si on aime le rouge et noir.
Un bel effort, mais on attend toujours la horde de 1000 chevaux, les portes papillons, la voiture qui tombe sous le coup du traité de non-prolifération nucléaire. Monsieur Gemballa, ne nous laissez pas tomber en si bonne voie.
L'année dernière, j'avais mis en ligne une note quelque peu incrédule concernant la Gemballa Mirage Evolution, un projet de la branche US du tuner allemand sur la base de la Porsche Carrera GT. A l'époque, sans rien d'autre qu'une demi-page de chiffres et trois photoshops, Gemballa promettait de faire disparaître le chômage, évaporer le déficit de la sécurité sociale, restaurer la croissance à deux chiffres, par simple application de turbos surdimensionnés et d'un kit aérodynamique. Cause toujours, écrivais-je alors en substance.
