par La rédaction

Essai Porsche Boxster et Cayman (4 et fin)

Les Boxster S et Cayman S pimentent agréablement le pied droit. Leurs coups de pied aux fesses sont délicieux, le tout en musique. Mais il existe aussi des versions moins musclées. Quoique ! La Cayman et la Boxster sans les S ont quand même 245 ch en réserve. Ou bien un peu moins là où lessai sest effectué. Nous entrons ici dans lentrée de gamme Porsche. Avec les risques que cela pourrait comporter.

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Les Boxster S et Cayman S pimentent agréablement le pied droit. Leurs coups de pied aux fesses sont délicieux, le tout en musique. Mais il existe aussi des versions moins musclées. Quoique ! La Cayman et la Boxster sans les S ont quand même 245 ch en réserve. Ou bien un peu moins là où lessai sest effectué. Nous entrons ici dans lentrée de gamme Porsche. Avec les risques que cela pourrait comporter.

On était en Belgique, pays à la taxation originale. Dès lors, Porsche propose depuis longtemps des Boxster à la puissance réduite pour attirer une clientèle qui ne souhaite pas remplir inutilement le Trésor public. Au lieu des 245 ch européens, on peut choisir de nutiliser que les 211 ch du 2.7 litres. Et cest pareil pour la Cayman qui nous intéresse plus particulièrement ici.

Malheureusement, lessai de la version 245 ch a été bridé par un camion qui a freiné une bonne partie du parcours dessai proposé. On a néanmoins pu se rendre compte quen boîte manuelle, la Cayman na pas à rougir. Le 0 à 100 est réussi en 6,1 s, soit le même temps que la Cayman S avec boîte Tiptronic S. Elle perd un peu en reprise, mais sautorise quand même un 80 à 120 km/h au quatrième rapport en 6,9 s. La vitesse maxi est de 258 km/h. En optant pour la boîte à six rapports à la place de la cinq de série, on passe à 260 km/h.

Si on a été frustré avec la 245 ch, on a par contre mieux pu tester les versions 211 ch du 2687 cm³. Et là, la différence entre Tiptronic et boîte manuelle est flagrante. Un peu fade avec la boîte auto, la Cayman 211 ch redevient réellement amusante lorsquon manipule les rapports à la main. Malgré ses 34 ch de moins, elle reste dynamique. Les accélérations sont suffisantes pour procurer du plaisir et il est possible de sortir des virages en légère glissade. Dautant que même avec à peine plus de 200 ch, on profite toujours du châssis de la Cayman.

La conduite dune Porsche, même en entrée de gamme, cela reste un cocktail appétissant de dynamisme et de confort. On nen a guère parlé, mais les Cayman et les Boxster savent se tenir sur la route. Il est très facile de les manipuler grâce à leur direction assistée précise et bien calibrée. La position du moteur et le centre de gravité de la voiture autorisent des passages en courbe totalement sportifs. Surtout que lon peut sappuyer sur des freins à la hauteur de la réputation de la maison allemande. Le PSM (Porsche Stability Management) est là pour remettre les choses en place, mais il laisse toujours partir un peu larrière, histoire davoir des sensations. En le débranchant, on retarde encore son intervention. Il reste juste vigilant pour se réveiller si lABS doit entrer en action à lavant. Pour rassurer les âmes sensibles, les dérives du popotin sont toujours sollicitées, du moins sur le sec. Pas de mauvaises surprises avec la Cayman (et la Boxster).

Sans vous casser le dos, les Boxster et Cayman sont des sportives dun bon niveau. Elles passent un cran au-dessus encore lorsquelles sont affublées du S et des 295 ch. Loption PASM (Porsche Active Suspension Management) assoit davantage la voiture en affermissant la suspension. Toutefois, même dans cette configuration, on peut faire des kilomètres sans se fatiguer inutilement. Car si les Porsche sont sportives, elles sont aussi bourgeoises. Un drôle de mélange. Et voilà pourquoi, notamment, les versions 211 ch sont celles les plus vendues en Belgique. Car cette automobile est avant tout un art de vivre unique et un écrin distillant du bonheur. Avec ces petites traditions comme la clé à gauche et les compteurs ronds enchâssés.

Mais quelle carrosserie choisir ? On marque une petite préférence pour la Cayman. Dautant que ses 410 litres de volume total de chargement sont fort utiles pour partir en vadrouille en amoureux. Mais la Boxster a un argument de choc : cest un cabriolet. Et cela reste irremplaçable. Le choix est dautant plus cornélien que la liste des options et des personnalisations nen finit plus. Ce qui a pour fâcheux effet secondaire de gonfler le chèque. Même si on ne peut que conseiller la boîte manuelle à moins de ne lutiliser quen ville ou dans les embouteillages. Pauvre de nous car notre choix est fait. Il nous faut les deux, en S pour la Cayman et en 245 ch pour la Boxster. Petit papa Noël

1re partie (journal de la journée dessai)

2e partie (journal de la journée dessai)

3e partie (VarioCam Plus et 3.4 L)

Sites constructeur : Belgique France

Photos : Porsche

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Pour résumer

Les Boxster S et Cayman S pimentent agréablement le pied droit. Leurs coups de pied aux fesses sont délicieux, le tout en musique. Mais il existe aussi des versions moins musclées. Quoique ! La Cayman et la Boxster sans les S ont quand même 245 ch en réserve. Ou bien un peu moins là où lessai sest effectué. Nous entrons ici dans lentrée de gamme Porsche. Avec les risques que cela pourrait comporter.

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