Je ne serai pas très original vis-à-vis de la partie arrière. En effet, le coffre qui surplombe les feux rappelle de toute évidence les Maybach, comme bon nombre d'observateurs avant moi l'ont fait remarquer. Si toutefois le design de cette nouvelle mouture en laisserait de marbre, rares sont ceux qui ne sont pas impressionnés par ses dimensions. Longue de 5.08 m, large de 1.87 m et haute de 1.47 m, cette Mercedes Classe S se distingue par son gabarit dans la circulation, ce qui n'est pas sans poser problème au moment de la garer.
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Quand on ouvre la porte, ce n'est pas Noël comme dans d'autres voitures où l'illumination de tous les boutons donne le sentiment d'être derrière le cockpit d'un gros porteur. La plupart des fonctions étant indexées et accessibles depuis le module COMMAND, c'est une planche de bord plutôt épurée qui s'affiche, dépourvue de tout sélecteur de vitesses au milieu, celui-ci ayant migré derrière le volant. Plutôt sobre dans la présentation, la qualité des matériaux est impressionnante, et c'est le moins que l'on pouvait espérer dans cette voiture. Au toucher c'est très agréable, et cela donne même le sourire lorsqu'on réalise que c'est l'apanage quotidien des propriétaires de voitures de luxe.
A bord, trouver sa position de conduite s'est avéré être une étape bien plus longue que ce à quoi je m'attendais. Il ne s'agit pas de régler la hauteur du siège, l'inclinaison du dossier et démarrer... non, dans une Classe S, cette phase prend tout à coup un tout autre intérêt. En effet, avec pas moins de 8 fonctions destinées à l'ajustage du fauteuil, je mets au défi toute personne de ne pas trouver la position de conduite idéale, à moins que vous n'ayez perdu patience, ce qui peut très bien arriver. Effectivement, en agissant sur le maintien des jambes, des épaules, des lombaires et des côtes, le siège peut passer du confort d'un fauteuil de salon, à celui d'un baquet pour les adeptes de la conduite sportive.
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Pour en arriver là, il aura fallu utiliser le fameux système COMMAND très ergonomique, simple à l'usage, tant il est intuitif. On tourne la molette à droite ou à gauche pour atteindre le paramètre sur lequel on veut agir, et il suffit de valider en appuyant dessus. Quasiment enfantin! En tout cas c'est très ludique et l'on se surprend à passer plusieurs minutes à
naviguer au milieu des menus, par pur plaisir. De la lecture des DVD Dolby Digital, au CD en passant par la radio, l'installation hi-fi est à la hauteur du standing de l'auto. Avec une telle qualité d'écoute, certains préféreront leurs Classe S à leur salon...
Cependant, une berline de luxe doit s'apprécier à l'arrière, et mes accompagnateurs du jour se sont plutôt dits ravis du confort distillé par la banquette arrière. Cette voiture servant souvent au transport de VIP en tout genre, Mercedes a pensé aux dames et demoiselles appelées à prendre place à l'arrière, et y a donc disposé deux indispensables miroirs de courtoisie. Pour ne pas faire de jaloux, le propriétaire peut à la commande demander à ce que les sièges arrière soient également réglables, mais il lui faudra pour cela piocher parmi les innombrables options du catalogue.
Toutefois, le plus intéressant reste à voir au volant...
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