Suite (enfin !) et fin de notre périple en Volvo C70. Dans un premier temps, étudions dun peu plus près le système douverture et de fermeture du toit. Véritable ballet mécanique, le système en marche attire la curiosité. Au feu rouge, la manoeuvre est perçue par les autres usagers et les passants comme un acte de pure frime, ce qui nest pas franchement le genre de votre serviteur

La manipulation est simple et dure environ 30 s. Entre le frein à main et le sélecteur de vitesses se situe deux boutons : lun destiné à louverture et lautre à la fermeture du toit rétractable. Pressez lun deux et la machine se met en branle. Toit replié, le volume de chargement est de 200 litres, et 404 en configuration coupé. Mais mieux quun long discours, une de nos plus fidèles lectrices a tenu à présenter le système en vidéo. Action !

Clip en page 2

http://www.youtube.com/watch?v=bLO4pU21B3o

Le temps étant au beau fixe tout le long de notre essai, nous avons privilégié la conduite toit replié. Si le feulement du V8 de la S80 aurait été sûrement plus enchanteur, le claquement du 5 cylindres Diesel Volvo se fait entendre dès le démarrage. Après quelques kilomètres, celui-ci se fait plus discret, sans pour autant flatter loreille.

Développant non moins de 180 ch, le bloc D5 est remarquable de souplesse, couplé à la boite automatique 5 rapports Geartronic. En utilisation normale, on ne note aucun à-coup désagréable, et cest dans la douceur que cette Volvo C70 se laisse mener. Les reprises se font avec énergie, sans effet coup de botte, mais efficacement.

Si le conducteur décide de hausser le rythme, la douce suédoise ne se mue pas en une sportive à sensations, et ce nest pas là sa philosophie. Pied au plancher, les montées en régime ne sont pas particulièrement agréable, et ce plus due au bruit claquant du Diesel haut dans les tours, que par manque defficacité, les relances étant très correctes. A lattaque des virages serrés des petites routes de montagne, le freinage est facilement dosable et efficace. Le mode séquentiel est par contre à oublier, puisquen plus de la lenteur de la boite, il est nécessaire de lever un peu le pied entre chaque rapport, sous peine de ralentir encore le mouvement.

Le poids de la voiture pleine de renforts pour rigidifier la caisse se fait sentir dans les courbes. Sous-vireuse, la voiture tourne sans broncher, mais la direction un peu trop assistée ne permet pas une remontée dinformations suffisantes dans le volant, un sentiment désagréable pour les adeptes de la conduite dynamique.

En configuration coupé, le comportement est identique, la principale différence étant sonore. Notons tout de même que lexcellente qualité découte du système Dynaudio sait faire oublier les notes musicales du Diesel que certains trouvent si désagréable.

Au chapitre des consommations, les 7.3 l / 100km annoncés par Volvo en cycle mixte sont optimistes, la réalité de lessai nous ayant fait constater un chiffre se rapprochant des 8 l. Lorsque lon hausse le ton, la partition est complètement différente, et le gazole sévapore à vitesse grand V. Mais après tout, pourquoi vouloir rouler à rythme soutenu dans une auto invitant au plaisir de la conduite cheveux aux vents.

Au final, ce joli coupé cabriolet se révèle un véhicule très confortable, avaleur de kilomètres, avec le plaisir que procure la conduite la tête dans les nuages. Parfaite à allure normale, elle naime pas être bousculée, et se laisse apprécier toute en douceur.

Mais le prix de 39 950 à 45 250 hors options pour la D5. La version 2.4L de 140 ch séchange à partir de 33 900 , la 2.4i de 170 ch dès 36 600 , alors que la T5 de 220 ch réclame un chèque de minimum 46 300 .