Quelques jours avant darpenter les allées surchauffées par les projecteurs du Mondial de lAutomobile, cest sous la douceur du soleil de septembre que nous avons pris le volant du Coupé Cabriolet Volvo C70 D5. En effet, par bonheur, le temps sest révélé particulièrement lumineux et chaud, idéal pour profiter de ce genre de véhicule.

Oui, D5, un Diesel dans un CC, cest devenu logique et indispensable pour les constructeurs qui veulent en écouler en Europe. Venu marcher sur les plates bandes des Audi A4 ou autres Mercedes CLK Cabriolet pour ne citer quelles, la solution du toit rigide rétractable a été préférée par Volvo. Vous me direz, en Suède, une bonne isolation est primordiale pendant les mois dhiver.

Lappréciation du design dune voiture est toujours subjectif. Certains trouveront du charme à cette Volvo C70, et dautres non. Ses lignes sont plutôt fluides et tendues, sentiment renforcé par lincontournable épaulement qui court tout le long de la caisse. Sur base de S40, lavant sen inspire fortement, tandis que larrière est en conformité avec le style maison. Cependant, caser le toit rigide dans le coffre nest pas sans conséquence. Ainsi, la partie arrière semble très imposante, à contrario de lavant avec un porte-à-faux plutôt court. Lensemble parait un poil déséquilibré vu de profil, mais cette C70 demeure élégante, une des qualités de sa devancière.

En configuration coupé, la voiture passe inaperçue, comme une Volvo classique dans la circulation, sauf pour les amateurs dautomobile qui ont connaissance de lexistence de ce coupé cabriolet. En cabriolet, cest tout le contraire. Lauto suscite les interrogations, certains passants ne sachant même pas que Volvo avait ce genre de véhicule dans sa gamme. Lors de discussions avec les personnes venues ladmirer, elles ont quasiment toutes fait remarquer le sentiment de robustesse dégagée par lauto, dès lors quelles ouvrent la lourde et épaisse porte.

Passons maintenant à lintérieur (À suivre)

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