par La rédaction

Citroën: petite halte chez les cousins avant les USA?

Citroën, de la bouche même de Frederic Banzet, vice-president des ventes internationales, se lancerait à l'assaut du marché canadien.

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C'est un bon tremplin pour un accès futur au marché US, car le Canada est moins contraignant que les USA en terme de normes.

Cette implantation sera facilitée car de nombreuses unités d'assemblage automobile sont déjà présentes sur le sol canadien; donc des fournisseurs, des infrastructures, une logistique déjà en places.

On se souvient également que la C4 avait fait sensation de ci de là, allant jusqu'à remporter des titres de beauté aux USA auxquels elle ne postulait même pas.

Ensuite, de nouvelles normes (Plan vert 2), plus sévères en terme de pollution sont attendues pour 2010.

Or, si on peut pronostiquer la nécessité d'un V6 (sans trop y croire, hélas), avec l'arrivée de l'hybridation ... en 2010, plus, la présentation des 4007 / C9? qui tournent, bâchés, maintenant inlassablement, on peut considérer PSA dans un bon timing.

Enfin, n'oublions pas un penchant, du moins pour le Québec (23% du marché) pour une certaine "France". C'est toujours un petit plus. Comment cela sera-t'il transformé par Citroën? Arrivée en territoire "déjà conquis", ou authenticité, profil bas et petits plats dans les grands? Quelques démonstrations de Loeb dans les forêts d'érables (avec interdiction de toucher à tous VTT, quad, motoneige)...?

Pour un marché Canadien absorbant 1,6 million de véhicules (moitié classique, moitié light-truck) , 30000 ventes à maturité est une référence pour une marque ne fabriquant pas sur place... pas négligeable, lorsqu'il s'agit d'atteindre à nouveau les 100% d'utilisation des chaînes de montage.

A défaut de SUV ou de chenillette, bienvenu aux "chars" Citroën!

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Citroën, de la bouche même de Frederic Banzet, vice-president des ventes internationales, se lancerait à l'assaut du marché canadien.

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