Brève rencontre: Triumph Acclaim
Lors de mon article sur l'Alfa Romeo Arna, j'avais évoqué le "succès" de la Triumph Acclaim. Plusieurs personnes avaient rebondi dessus et un article sur l'Acclaim s'imposait.
Lors de mon article sur l'Alfa Romeo Arna, j'avais évoqué le "succès" de la Triumph Acclaim. Plusieurs personnes avaient rebondi dessus et un article sur l'Acclaim s'imposait.
Lors de mon article sur l'Alfa Romeo Arna, j'avais évoqué le "succès" de la Triumph Acclaim. Plusieurs personnes avaient rebondi dessus et un article sur l'Acclaim s'imposait.
C'est la première fois qu'une Triumph est évoquée sur ce blog et j'ai un peu honte de commencer par cette voiture. Ce n'est pas le seule berline de la marque. Pour beaucoup de gens, Triumph se limite à des roadsters sportifs. C'est oublier un peu vite que la marque possédait une tradition de berlines.
A la fin des années 70, la Dolomite (née en 1965) arrive clairement en fin de carrière. British Leyland (le groupe auquel elle appartient) n'a pas confiance en ses compétences internes et souhaite la remplacer par une voitures conçue par un autre constructeur. Ayant peur qu'une collaboration avec Renault tourne à un rachat, des relations sont nouées avec Chrysler Europe (Simca en France, Sunbeam en GB), mais la revente du groupe à PSA rend caduque toute discussion.
Finallement, la mariée s'appelle Honda, qui souhaite une base européenne pour contourner les quotas. Le véhicule sera une Honda Ballade (une Civic 4 portes)dont seul le moteur sera fabriqué au Japon. Toutes les autres pièces seront anglaises (à commencer par les sièges de Ford Taunus!) En contrepartie, la Ballade ne sera pas vendue en Europe.
Les premiers dessins étaient très différents de la Ballade. Mais lorsqu'elle sort en 1981 (année du dernier milesisme des TR7/8), ce n'est qu'un clone. Avec son moteur de 70 chevaux et ses 150km/h en pointe, on est loin du caractère rageur de la Dolomite Sprint. Beaucoup la traitent de "cheval de Troie des Japonais" (d'autant que la collaboration avec Honda pour les futures Rover 200 et 800 est déjà enterinnée.) British Leyland répond que c'était cela ou fermer l'usine. Une seule carrosserie, un seul moteur, mais 4 versions: L, HL, HLS et CD.
Ladbroke Avon, un des noimbreux artisans britanniques, se penche sur elle et crée une version suréquipée. Il y aura même une Acclaim Avon Turbo qui développe 130 chevaux (de quoi être irresistiblement attiré par les bas-côtés dans les virages) munie de sticker façon Jacky.
En 1984, après 110 000 ex., l'Acclaim tire sa révérence. British Leyland est devenue Austin Rover et dans un soucis de rationaliser les gammes, les Honda seront rebadgées Rover. Triumph a vécu.
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