Trônant majestueusement au centre de l'espace consacré aux chefs-d'oeuvre automobile, les deux Bugatti Royale Type 41 constituent incontestalement le point d'orgue de la Collection Schlumpf, à fortiori lorsque l'on sait que seulement 6 exemplaires de série furent construits.
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Trônant majestueusement au centre de l'espace consacré aux chefs-d'oeuvre automobile, les deux Bugatti Royale Type 41 constituent incontestalement le point d'orgue de la Collection Schlumpf, à fortiori lorsque l'on sait que seulement 6 exemplaires de série furent construits.
Avec leur empattement de 4,26 mètres et leurs roues au diamètre gigantesque, ces autos étaient destinées aux têtes couronnées des années 20-30. Ettore Bugatti les voulait exceptionnelles et elles l'étaient à plus d'un titre. Trois fois plus chères que les Rolls Royce de l'époque et motorisées par un énorme 8 cylindres de 12,7 litres développant près de 300 ch, ces vaisseaux de la route pouvaient filer à près de 200 km/h.
Les modèles exposés à Mulhouse sont le Coupé Napoléon dont le chassis dessiné par Jean Bugatti en 1929 était le prototype de la série et la Limousine de 1933. Le Coupé Napoléon était la voiture personnelle d'Ettore Bugatti.
En 1990, le musée s'est enrichi d'une troisième Royale. Sous l'impulsion des frères Schlumpf, le Roadster Esders, du nom d'Armand Esders qui avait passé la commande de cette auto auprès d'Ettore Bugatti, a été reconstruit par des compagnons à partir d'un chassis authentique et d'une mécanique d'autorail Bugatti qui étaient motorisés par des moteurs de Royale légèrement modifiés. Ce modèle n'est pas équipé de phares car Armand Esders ne conduisait jamais la nuit.
Trônant majestueusement au centre de l'espace consacré aux chefs-d'oeuvre automobile, les deux Bugatti Royale Type 41 constituent incontestalement le point d'orgue de la Collection Schlumpf, à fortiori lorsque l'on sait que seulement 6 exemplaires de série furent construits.