On peut consommer un constructeur automobile de deux façons: soit on achète ses produits, c'est le lot de la plupart d'entre nous, soit on achète... l'entreprise elle-même. Et dans ce cas on est un investisseur, plus ou moins important, et on a droit à des égards et des informations dont les damnés de la terre consommateurs de base sont privés. C'est ainsi que les petits curieux de autoblog.it sont tombés, au fin fond du site corporate du groupe Fiat, sur une présentation destinée aux investisseurs à l'occasion du Mondial. Et, au milieu des tableaux et courbes célébrant la réussite insolente des Panda et Grande Punto, se trouve le troisième volet du plan de reconquête, la Bravo.
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On peut consommer un constructeur automobile de deux façons: soit on achète ses produits, c'est le lot de la plupart d'entre nous, soit on achète... l'entreprise elle-même. Et dans ce cas on est un investisseur, plus ou moins important, et on a droit à des égards et des informations dont les damnés de la terre consommateurs de base sont privés. C'est ainsi que les petits curieux de autoblog.it sont tombés, au fin fond du site corporate du groupe Fiat, sur une présentation destinée aux investisseurs à l'occasion du Mondial. Et, au milieu des tableaux et courbes célébrant la réussite insolente des Panda et Grande Punto, se trouve le troisième volet du plan de reconquête, la Bravo.
Ces informations confirment largement les indices que nous livrions à votre sagacité le mois dernier: présentation en début 2007, moteurs 1,4l turbo essence et 1,6l diesel, et sex appeal à la hausse. Un dernier point qui fait vendre des voitures, étonnamment, comme l'a redécouvert Fiat, et une prise de conscience qui on l'espère s'étendra à d'autres constructeurs, suivez mon regard.
Sur un plan plus technique, la présentation contient une mine de renseignements qui intéresseront les fans du bureau d'études: la Bravo a été conçue de façon totalement virtuelle, les premiers prototypes étant sortis directement de la chaîne de production, seulement 18 mois après le design freeze.
Il est également question de la nouvelle plateforme dont le premier fruit est cette Bravo, et dont devraient être issus également la future Alfa 149, la Lancia Delta et le crossover Fiat qui remplacera mon bien-aimé Multipla, tous ces modèles partageant plus de 50% de leur composants.
Ceux qui préfèrent le marketing ont également droit à une explication détaillée du changement d'image de Fiat, qui se voit en Ikea et veut devenir Apple. Tout un programme.
Un bien intéressant document qui nous met dans la peau d'un actionnaire, sans les embarras de la limousine en retard, du Blackberry en surchauffe et des déjections parisiennes sur les John Lobb, et surtout sans avoir à sortir les biftons. C'est aussi bien.
On peut consommer un constructeur automobile de deux façons: soit on achète ses produits, c'est le lot de la plupart d'entre nous, soit on achète... l'entreprise elle-même. Et dans ce cas on est un investisseur, plus ou moins important, et on a droit à des égards et des informations dont les damnés de la terre consommateurs de base sont privés. C'est ainsi que les petits curieux de autoblog.it sont tombés, au fin fond du site corporate du groupe Fiat, sur une présentation destinée aux investisseurs à l'occasion du Mondial. Et, au milieu des tableaux et courbes célébrant la réussite insolente des Panda et Grande Punto, se trouve le troisième volet du plan de reconquête, la Bravo.