par La rédaction

Rétrospective GP de France: 1954

Les 14, 15 et 16 juillet prochains le Grand Prix de France fêtera son centenaire. Un siècle d'exploits, de spectacle, de héros, de drames que je vous propose de revivre sur Le Blog Auto au travers d'une rétrospective des éditions les plus marquantes de 1950 à nos jours.

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Les 14, 15 et 16 juillet prochains le Grand Prix de France fêtera son centenaire. Un siècle d'exploits, de spectacle, de héros, de drames que je vous propose de revivre sur Le Blog Auto au travers d'une rétrospective des éditions les plus marquantes de 1950 à nos jours.

Le premier volet de ce petit voyage dans le temps est consacré à l'édition 1954 disputée sur le circuit de Reims. Cette année-là le héros s'appelle Juan Manuel Fangio. L'argentin n'a alors pour palmarès qu'un unique titre de champion du monde obtenu trois ans auparavant au volant d'une Alfa Romeo.

Ce Grand Prix de l'Automobile Club de France (ACF) marque l'arrivée en cours de saison de Fangio chez Mercedes qui inaugure à cette occasion sa redoutable W196. La combinaison du meilleur pilote actuel (Fangio a remporté les deux premiers Grand Prix de l'année sur une Maserati) et de la meilleure voiture (sur le papier) promet d'être explosive.

Dès le départ les "flèches d'argent" de Fangio et Kling prennent la tête et imposent à leurs concurrents un rythme infernal. Seule la Ferrari de Gonzales parvient péniblement à suivre les deux bolides allemands. Après vingt tours les deux hommes de tête se trouvent hors de portée de leurs adversaires et commencent déjà à lever le pied afin de préserver leur mécanique. Pendant toute la course Fangio et Kling font le spectacle en s'échangeant la position de tête et en passant de front devant les tribunes. A l'arrière c'est l'hécatombe, les abandons se succèdent. 15 pilotes sur 21 ne terminent pas la course. Tous lâchés par leur mécanique.

Finalement, après plus de 500 kilomètres de "promenade" au coeur de la campagne champenoise, Juan Manuel Fangio l'emporte devant son équipier allemand et obtient son troisième succès consécutif, le premier pour la Mercedes W196. Cette arrivée roues dans roues a peut-être inspiré Michael Schumacher lors d'un fameux (et scandaleux) Grand Prix d'Autriche au cours duquel il avait laissé passer son équipier Barrichello juste avant de franchir la ligne.

Classement Grand Prix de l'ACF 1954

1. Fangio (Mercedes) en 2 h 42' 47"

2. Kling (Mercedes) à 1"

3. Manzon (Ferrari) à 1 tour

4. Bira (Maserati) à 1 tour

5. Villoresi (Maserati) à 3 tours

6. Behra (Gordini) à 5 tours

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Les 14, 15 et 16 juillet prochains le Grand Prix de France fêtera son centenaire. Un siècle d'exploits, de spectacle, de héros, de drames que je vous propose de revivre sur Le Blog Auto au travers d'une rétrospective des éditions les plus marquantes de 1950 à nos jours.

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