A l'occasion d'un discours en ouverture du British Grand Prix, l'inamovible président Mosley a ressorti son idée de F1 "hybride", donnant quelques détails supplémentaires que lui ont soufflés les ingénieurs de la FIA qui planchent sur la question: l'idée est d'installer "un système de moins de 20 kg, récupérant l'énergie émise au freinage pour la restituer à la demande à l'accélération. Les gens peuvent utiliser la technologie qu'ils veulent: hydraulique, inertiel, électrique... pas de restriction sur ce point". Maître Mosley estime que l'énergie emmagasinée au freinage pourrait fournir un complément de 60 ch sur une durée d'une dizaine de secondes par tour, et qu'un peu de développement pourrait faire doubler ce chiffre.
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A l'occasion d'un discours en ouverture du British Grand Prix, l'inamovible président Mosley a ressorti son idée de F1 "hybride", donnant quelques détails supplémentaires que lui ont soufflés les ingénieurs de la FIA qui planchent sur la question: l'idée est d'installer "un système de moins de 20 kg, récupérant l'énergie émise au freinage pour la restituer à la demande à l'accélération. Les gens peuvent utiliser la technologie qu'ils veulent: hydraulique, inertiel, électrique... pas de restriction sur ce point". Maître Mosley estime que l'énergie emmagasinée au freinage pourrait fournir un complément de 60 ch sur une durée d'une dizaine de secondes par tour, et qu'un peu de développement pourrait faire doubler ce chiffre.
J'invite les spécialistes à analyser ces chiffres dans les commentaires, mais à première vue cet apport est nettement plus conséquent (à chaque tour !) que le boost limité du Champ Car auquel l'idée a été comparée l'année dernière (personnellement l'image qui me vient à l'esprit plus naturellement sont les champignons bonus de Mario Kart, mais j'ai un peu honte).
Mais le président de la FIA pousse également sa réflexion plus loin, en proposant à l'horizon 2011 de réglementer les moteurs par la consommation et non plus la cylindrée: "le moteur devra rester un moteur de course tel que nous le connaissons, sonnant comme un moteur de course, mais les technologies employées devront pouvoir être applicables directement à l'amélioration de la consommation de la voiture de monsieur Tout-le-Monde. Ce sont les deux conditions que nous poserons, le reste est l'affaire des constructeurs." Et Max de conclure avec une phrase très consensuelle, qui plaira à tout le monde, à part peut-être les motoristes: "Si nous devons avoir une F1 de très haute technologie, et je pense que tout le monde est d'accord sur ce point, alors la recherche doit se focaliser sur des domaines qui sont utiles au progrès des voitures de route, et contribuer réellement à la société, plutôt que de se consacrer à des choses stériles comme gagner 2 ou 300 tours/minute par an." Et je trouve qu'il a raison, Max: après les diesels au Mans, la sobriété et l'hybride en F1, c'est dans l'ordre des choses, la compétition ayant de tout temps représenté le test ultime pour les nouvelles technologies. Pour la reste, on pourra toujours aller s'en prendre plein les mirettes (et les narines) au Grand Prix de l'Age d'Or, Goodwood et bien sûr Le Mans Classic.
A l'occasion d'un discours en ouverture du British Grand Prix, l'inamovible président Mosley a ressorti son idée de F1 "hybride", donnant quelques détails supplémentaires que lui ont soufflés les ingénieurs de la FIA qui planchent sur la question: l'idée est d'installer "un système de moins de 20 kg, récupérant l'énergie émise au freinage pour la restituer à la demande à l'accélération. Les gens peuvent utiliser la technologie qu'ils veulent: hydraulique, inertiel, électrique... pas de restriction sur ce point". Maître Mosley estime que l'énergie emmagasinée au freinage pourrait fournir un complément de 60 ch sur une durée d'une dizaine de secondes par tour, et qu'un peu de développement pourrait faire doubler ce chiffre.