Les Renault et les Ferrari prennent un départ en formation tandis que Kimi rattrape sa contre performance des essais en passant avant le premier virage de la 9ème à la 5ême place, avalant sans autre forme de procès Hondas et Toyotas. A l'arrière du peloton, Franck Montagny passe la ligne du premier tour à une très belle 17ème position, ayant passé son équipier, les Midland et gardant Coulthard et Villeneuve derrière lui. 11 tours plus loin, un arrêt aux stands définitif mettra fin à une prestation méritante mais trop courte. A l'avant, le train train s'installe (un TGV tout de même), Alonso creusant inexorablement un trou qui se chiffre bientôt à plus de 10 secondes sur Schumacher qui fait ce qu'il peut en troisième position.
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Tandis que Ralf se frise la moustache sur le pneu arrière de son équipier Trulli, un spectacle toujours divertissant, les ravitailleurs se mettent en place et les deux Renault s'arrêtent. Alors que la piste est libre pour le numéro habituel de Michael, Montoya en tête à queue fait craindre un instant que le safety car ne sorte. Finalement il n'en est rien. Mais le rush du Baron Rouge ne suffit pas, et lorsqu'il ressort des stands au 23ème tour il n'a pu passer que Fisichella sur le fil et Alonso est toujours 10 secondes devant. La course se résume alors au maintenant traditionnel duel au chronomètre entre Alonso et Schumacher, les autres, à commencer par les lieutenants des sus-cités étant petit à petit oubliés dans le lointain. A la mi-course, l'Espagnol contrôle avec un matelas de plus de dix secondes sur l'Allemand. Le second arrêt n'y changera rien, Alonso est fermement en tête. Derrière, Massa aligne les records du tour pour tenter de prendre la troisième position à Fisico, sans y parvenir. La course, figée depuis le premier tiers, se dirige alors tranquillement jusqu'à son terme dans le même ordre, Alonso se sentant même assez confortable pour saluer ses fans en folie dans le dernier tour. Une victoire sans appel de Fernando Alonso devant un Schumacher qui n'a pas commis d'erreur mais dont la Ferrari ne pouvait tout simplement pas aller chercher la Renault. Les McLaren ont été hors du coup, tout comme les Honda qui ont eu les Toyota dans les échappements pendant une bonne partie de la course. Rendez vous à Monaco pour un peu plus d'animation, en tout cas on l'espère.
Les Renault et les Ferrari prennent un départ en formation tandis que Kimi rattrape sa contre performance des essais en passant avant le premier virage de la 9ème à la 5ême place, avalant sans autre forme de procès Hondas et Toyotas. A l'arrière du peloton, Franck Montagny passe la ligne du premier tour à une très belle 17ème position, ayant passé son équipier, les Midland et gardant Coulthard et Villeneuve derrière lui. 11 tours plus loin, un arrêt aux stands définitif mettra fin à une prestation méritante mais trop courte. A l'avant, le train train s'installe (un TGV tout de même), Alonso creusant inexorablement un trou qui se chiffre bientôt à plus de 10 secondes sur Schumacher qui fait ce qu'il peut en troisième position.
