L'Angleterre, sinistrée automobile. Mis à part les présentations sans cesse plus délirantes des artisans britanniques piqués à l'automobile extravertie, le pays doit se forcer pour trouver matière à sourire dans le secteur plus généraliste. La liste de désillusions devient interminable et le dernier a en rajouter une ligne s'appelle GM. Dans sa quête de liquidités, le "casse-coût" américain lorgne dangereusement sur les usines européennes et celle d'Ellesmere Port dans le Nord Ouest de l'Angleterre pourrait perdre 1000 emplois.
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L'Angleterre, sinistrée automobile. Mis à part les présentations sans cesse plus délirantes des artisans britanniques piqués à l'automobile extravertie, le pays doit se forcer pour trouver matière à sourire dans le secteur plus généraliste. La liste de désillusions devient interminable et le dernier a en rajouter une ligne s'appelle GM. Dans sa quête de liquidités, le "casse-coût" américain lorgne dangereusement sur les usines européennes et celle d'Ellesmere Port dans le Nord Ouest de l'Angleterre pourrait perdre 1000 emplois.
Après Peugeot qui ferme une usine et met 2300 personnes au chômage, TVR qui semble prêt à délocaliser sa production vers des contrées de l'Est de l'Europe, Rover qui a "proprement" disparu jettant 6500 personnes sur le marché du travail, les compagnies luxueuses passées dans les mains de constructeurs étrangers, on se demande quelle forme va revêtir la catastrophe prochaine.
Le phénomène avait débuté avec le "Grand n'importe quoi" des années 70 qui avait réuni au mépris de leur identité toutes les marques anglaises, ou presque, sous le même toit. Cet agregat improbable lié à une gestion dénuée de compétences envoyait par le fond tout esprit de créativité chez des ingénieurs pourtant habituellement inventifs, précipitant une chute que la crise pétrolière n'a forcément pas arrangé.
Les années 90 avaient donner un peu d'espoir mais la grande liberté du modèle économique anglais laisse les "penseurs géo-stratégiques" repu de mondialisation et de globalisation oeuvrer en toute sérénité en laminant consciencieusement un tissu social anglais déjà bien atteint par les crises industrielles diverses. Des grèves intermittentes sont en cours dans les usines Vauxhall du pays.
Le modèle économique prôné par les gouvernants en place n'offre apparement pas le moyen de lutter contre la concurrence sévère (et biaisé) d'autres contrées plus accueillantes. Les dernières élections britanniques sanctionant T.Blair sont l'expression d'une prise de conscience plutôt douloureuse pour beaucoup.
Par ailleurs GM a annoncé que sur 3 usines européennes concernées par "la recherche d'une productivité accrue", l'une d'entre elle serait certainement fermée. Celle du Portugal est visée.
L'Angleterre, sinistrée automobile. Mis à part les présentations sans cesse plus délirantes des artisans britanniques piqués à l'automobile extravertie, le pays doit se forcer pour trouver matière à sourire dans le secteur plus généraliste. La liste de désillusions devient interminable et le dernier a en rajouter une ligne s'appelle GM. Dans sa quête de liquidités, le "casse-coût" américain lorgne dangereusement sur les usines européennes et celle d'Ellesmere Port dans le Nord Ouest de l'Angleterre pourrait perdre 1000 emplois.