C'est une annonce criée haut et fort pour ouvrir les yeux à la concurrence: BMW fait le premier pas et stoppe les hostilités qui ont amené les constructeurs allemands à concevoir des moteurs toujours plus gros, plus puissants et donc plus gourmands. Par la voix de Klaus Borgmann, boss de la division moteurs de la marque, la cessation de la course à l'armement apparait comme une urgente nécessité. Le monde a changé et le "gros cubage" n'a plus d'avenir en période de crise pétrolière et de tensions durables sur les prix. Mais attention, cela ne veut pas dire que les futures BMW se traineront sur la voie de droite des autobahns !
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C'est une annonce criée haut et fort pour ouvrir les yeux à la concurrence: BMW fait le premier pas et stoppe les hostilités qui ont amené les constructeurs allemands à concevoir des moteurs toujours plus gros, plus puissants et donc plus gourmands. Par la voix de Klaus Borgmann, boss de la division moteurs de la marque, la cessation de la course à l'armement apparait comme une urgente nécessité. Le monde a changé et le "gros cubage" n'a plus d'avenir en période de crise pétrolière et de tensions durables sur les prix. Mais attention, cela ne veut pas dire que les futures BMW se traineront sur la voie de droite des autobahns !
BMW se conforme donc aux préceptes du downsizing qui consistent à faire baisser la cylindrée des moteurs en garantissant leur puissance par l'ajout de turbos dernière génération, de l'injection directe et de variateurs de phase gérés toujours plus finement par l'électronique de plus en plus pointue.
La décision de BMW ouvre donc un nouveau front dans la guerre des motorisations très germano-allemande et le défi que doivent relever les constructeurs consistera à performer toujours et encore mais selon une nouvelle philosophie. Ca aura au moins le mérite de changer le quotidien de l'ingénieur motoriste allemand.
K.Borgmann met en avant le Valvetronic développé depuis plusieurs années. Ce système de déphasage de cames d'admission fit ses débuts sur les BMW M3 sous le nom Vanos pour être ensuite décliné et amélioré vers les gammes inférieures sous l'appelation Valvetronic. La future Mini Cooper S 2007 sera dotée d'un moteur à injection directe dopé par un petit turbo pour économiser environ 10% sur la consommation par rapport au modèle 2006. Dès 2007, le système Stop&Start, cher à Citroën et également aux américains, sera déployé sur les modèles du groupe. K.Borgmann tient à préciser pour ne pas effrayer ses clients (nombreux) de Floride que ce système qui coupe forcément la climatisation n'est pas adapté aux contrées "chaudes". Les richissimes papys californiens sont soulagés.
Autre nouveauté, la récupération d'énergie au freinage sera intégrée en 2007 également. Les hybrides arriveront en 2009 avec une technologie GM que l'on adapte en ce moment aux modèles BMW. Des accords de coopération ont été signés.
On connait les études actuelles de BMW sur la récupération des gaz d'échappement pour produire de la vapeur qui, réinjectée dans l'admission, réduirait l'appétit des moteurs.
Une nouvelle ère s'ouvre et BMW a pris conscience des impératifs proches qui vont s'imposer. En bons compétiteurs, ils ont tenus à prendre un peu d'avance sur les voisins...
C'est une annonce criée haut et fort pour ouvrir les yeux à la concurrence: BMW fait le premier pas et stoppe les hostilités qui ont amené les constructeurs allemands à concevoir des moteurs toujours plus gros, plus puissants et donc plus gourmands. Par la voix de Klaus Borgmann, boss de la division moteurs de la marque, la cessation de la course à l'armement apparait comme une urgente nécessité. Le monde a changé et le "gros cubage" n'a plus d'avenir en période de crise pétrolière et de tensions durables sur les prix. Mais attention, cela ne veut pas dire que les futures BMW se traineront sur la voie de droite des autobahns !