La prise en main de Logan met les sens en éveil. La première fois tout du moins. On traque la faute. On est aux aguets et on surveille la réaction parasite, le couinement de mobilier, le rebond de suspension qui pourra faire dire que la Logan est une voiture qui en donne pour son argent. C'est à dire pas grand chose.
Zapping Le Blogauto Essai du Mercedes GLC 220D
La prise en main de Logan met les sens en éveil. La première fois tout du moins. On traque la faute. On est aux aguets et on surveille la réaction parasite, le couinement de mobilier, le rebond de suspension qui pourra faire dire que la Logan est une voiture qui en donne pour son argent. C'est à dire pas grand chose.
Pour environ 10.000 euros Logan offre un diesel de nouvelle génération qui équipe également la Clio 3 et la Modus. Eprouvé mais pas au rabais. A l'ouverture du capot moteur, le premier effroi vient de l'épaisseur anecdotique de l'isolant phonique. Pourtant, le DCi reste silencieux malgré sa volonté évidente à mouvoir l'ensemble. Les 1065 kg de l'auto aident les 70 ch à ne pas paraitre ridicules. De fait, cette Logan Dci s'avère assez nerveuse et permet de rouler sans se trainer. On notera que l'embrayage "accroche" un peu trop haut pour ne pas être fatiguant en ville par exemple. Et à ceux qui me disent que cela muscle à peu de frais le mollet mollasson, je répondrai qu'un mollet developpé sur 2, ça peut faire rire les enfants !
Ce Dci est bien adapté au chassis de la Logan et ceux qui ont déjà testé les versions essence (70 et 90ch) préfèrent le couple plus conséquent (ça reste relatif) du diesel. Vous pourrez ainsi tenter le dépassement de (petits) camions sans être obligé de brûler un cierge avant.
La direction assistée refuse la "modernité" électrique pour de l'hydraulique qui séduit. Le contact ressenti avec la route est concret et on ne déplore pas les modulations d'assistance caractéristiques des autos modernes. Bref, c'est tout bénef. L'anti-puce Logan nous remet en mémoire des (bonnes) sensations de conduite aujourd'hui oblitérées par l'électronique omniprésente et les surcharges pondérales guères pondérées.
Effectivement, la tenue de route est à ranger au chapitre des satisfactions puisque l'auto est équilibrée, alerte et bien suspendue. Les grands débattements rendent l'auto très confortable et la Renault Touch permet à la Logan de conserver une dignité exemplaire en courbe. Si cela n'atteint pas le niveau des dernières productions (bluffantes) de la marque, la comparaison avec une Mégane des années 2000/2001 pourraient donner des résultats étonnants.
D'ailleurs les clients ont déjà choisi entre une occasion de ces années là et une Logan neuve. C'est la Dacia qui emporte le suffrage notamment grâce à une garantie 3 ans et 100.000 km bien sentie pour asseoir l'image de robustesse d'une marque roumaine forcément sujette à caution au départ.
Non décidément, la Dacia Logan DCi ne peut pas vraiment déclencher la critique acerbe. Sa philosophie et sa destination bien présentes à l'esprit, on ne peut pas dire que sa conception fasse l'économie de la qualité. Bien sûr, rien ne sert de comparer cette auto avec des Renault à la clientèle différente mais il faut constater que la concurrence en rapport prix/prestations/espace est larguée.
L'inflation du prix d'achat pour une auto de base annoncée au départ à 5000 euros (dans les pays émergents) n'est pas vraiment reprochée puisque les prestations fournies sont jugées en accord avec le prix demandé. Le succès français en atteste. Et on peut parier que ça n'est qu'un début.
Imaginez une City Logan 2 places de 2.60m de long à moins de 5000 euros....
La prise en main de Logan met les sens en éveil. La première fois tout du moins. On traque la faute. On est aux aguets et on surveille la réaction parasite, le couinement de mobilier, le rebond de suspension qui pourra faire dire que la Logan est une voiture qui en donne pour son argent. C'est à dire pas grand chose.