Spyker, artisan néerlandais, parvient petit à petit à se tailler une place au soleil du marché encombré des supercars. L'arrivée de la D12 Paris-to-Pekin coincide avec l'annonce des résultats et des prévisions de la marque. Si 2005 se termine sur une perte de 1.9 millions d'euros et 48 autos vendues, 2006 grave un sourire sur le visage de Victor Muller puisque le carnet de commande du début d'année fait état de 191 contrats (+93%) déjà signés.
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Spyker, artisan néerlandais, parvient petit à petit à se tailler une place au soleil du marché encombré des supercars. L'arrivée de la D12 Paris-to-Pekin coincide avec l'annonce des résultats et des prévisions de la marque. Si 2005 se termine sur une perte de 1.9 millions d'euros et 48 autos vendues, 2006 grave un sourire sur le visage de Victor Muller puisque le carnet de commande du début d'année fait état de 191 contrats (+93%) déjà signés.
L'homologation de la C8 aux Etats Unis ouvre les vannes de la corne d'abondance déversant son lot de commandes fermes qui meneront Spyker vers le bénéfice dès le premier trimestre 2006. La marque ressuscitée en 2000 connait une progression constante et régulière depuis ses débuts. En 2004, on comptait 31 autos vendues pour une perte globale de 5 millions d'euros. En 2005, ce sont 48 exemplaires qui trouvaient acquéreurs pour n'enregistrer "plus que" 1.9 millions d'euros de perte. La suite annonce donc un batave joyeux. La production est d'ores et déjà augmentée pour s'établir à plus de 100 voitures en 2006 et, par ailleurs, l'engagement en Le Mans Endurance Series et en FIA GT se poursuit.
D' Octobre 2005 à Décembre 2005, Karmann qui soustraite la production des spyders C8 a livré 18 autos. Le SSUV (Super Sports Utility Vehicle) Paris to Pekin a fait un carton à Genève, remplissant à lui seul la moitié des commandes pour 2006.
De nouveaux investisseurs ont intégré le pool d'actionnaires de Spyker, injectant en 2005 plus de 14 millions d'euros de cash dans l'entreprise rendant possible la finalisation de l'étude de son SSUV.
Bref, Spyker vire au vert. Pas écologique, juste financier.
Spyker, artisan néerlandais, parvient petit à petit à se tailler une place au soleil du marché encombré des supercars. L'arrivée de la D12 Paris-to-Pekin coincide avec l'annonce des résultats et des prévisions de la marque. Si 2005 se termine sur une perte de 1.9 millions d'euros et 48 autos vendues, 2006 grave un sourire sur le visage de Victor Muller puisque le carnet de commande du début d'année fait état de 191 contrats (+93%) déjà signés.