par Patrick Garcia

Le diesel en bout de course ?

Les constructeurs, plus précisément leurs motoristes, décompressent après l'entrée en vigueur de la norme Euro IV au 1er Janvier 2006 (-50% d'emissions). Pour y satisfaire, le neurone a transpiré comme jamais et l'argent a coulé à flot pour alimenter la recherche. Ce sont encore les diesels qui ont bénéficié de la plus grosse part puisque ce type de motorisation représente aujourd'hui 50 % des achats en Europe et près de 70% en France. Prisonniers de la tendance qu'ils ont contribué eux même à développer, les constructeurs refont les comptes. Le diesel, c'est trop cher.

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Les constructeurs, plus précisément leurs motoristes, décompressent après l'entrée en vigueur de la norme Euro IV au 1er Janvier 2006 (-50% d'emissions). Pour y satisfaire, le neurone a transpiré comme jamais et l'argent a coulé à flot pour alimenter la recherche. Ce sont encore les diesels qui ont bénéficié de la plus grosse part puisque ce type de motorisation représente aujourd'hui 50 % des achats en Europe et près de 70% en France. Prisonniers de la tendance qu'ils ont contribué eux même à développer, les constructeurs refont les comptes. Le diesel, c'est trop cher.

Ce n'est pas moi qui le dit mais bien les ingénieurs de Renault qui s'inquiètent ouvertement de l'écart de coût de revient grandissant entre les moteurs diesel et essence. "Il pose problème". disent ils. "Les systèmes de dépollution des moteur à gazole sont de plus en plus compliqués et chers à fabriquer. Le surcoût facturé au client est déjà de 1500 euros et les futures normes Euro V de 2010 ne vont pas arranger les choses".

Même si sa moindre consommation (de 15 à 20 %) comparé à un essence équivalent lui permet de garder la tête sur le plan des émissions au km, un diesel pollue naturellement plus qu'un essence.

De plus, la part du diesel commence à décroitre légèrement en Europe.

Anecdotique en France (-0.1%), les chiffres font pourtant état de la première baisse après des années de hausse à 4 ou 5 %. Accident de parcours ou inversement de tendance ?
En Allemagne, la part du diesel est tombé à 42% (- 2 points) et en Autriche, à 64.7% soit un recul de 6 points. Pourtant là bas, comme en France d'ailleurs, le prix du gazole est inférieur à celui de l'essence.

Au moment où le choix des énergies du futur se prépare, où les hybrides thermiques/électriques n'offrent comme perspective qu'un coût de fabrication encore plus exorbitant (un diesel hybride est une hérésie sur ce point d'ailleurs), le retour vers le moteur à essence s'annonce comme une perspective de transition probable.

Qui a dit "youpi" ?

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source: La Tribune

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Les constructeurs, plus précisément leurs motoristes, décompressent après l'entrée en vigueur de la norme Euro IV au 1er Janvier 2006 (-50% d'emissions). Pour y satisfaire, le neurone a transpiré comme jamais et l'argent a coulé à flot pour alimenter la recherche. Ce sont encore les diesels qui ont bénéficié de la plus grosse part puisque ce type de motorisation représente aujourd'hui 50 % des achats en Europe et près de 70% en France. Prisonniers de la tendance qu'ils ont contribué eux même à développer, les constructeurs refont les comptes. Le diesel, c'est trop cher.

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