Lorsqu'on parle de SUV, la plupart du temps, ce sont 4 modèles allemands qui nous viennent en tête, le Blog Auto ayant testé d'ailleurs l'un d'eux il y a quelques temps. Mais il ne faut pas oublier qu'ils ne sont pas seuls, puisque depuis quelques années, le Volvo XC90 s'est immiscé dans ce segment concurrentiel. Le problème, c'est que jusqu'à l'année dernière, le 4X4 suédois ne disposait pas d'une motorisation assez noble, pour réellement intégrer le groupe fermé des SUV dits de luxe et surtout pour toucher le gros de sa clientèle nord-américaine. Notre modèle d'essai disposait donc de l'inédit moteur V8 de la marque.
Volvocars faisant parti du Ford Automotive Group, il aurait été légitime de penser que les Suédois lorgnent du côté des autres marques du groupe, pour trouver un bloc V8 déjà existant. Cependant, la sécurité étant traditionnellement un pilier de la marque suédoise, aucun ne convenait, étant trop encombrant pour préserver des zones de déformation convenables. C'est donc vers Yamaha qu'ils se sont tournés, pour sous-traiter la conception du premier V8 Volvo, moteur devant être compact et monté en position transversale, accouplé à une boite automatique Geartronic à 6 rapports avec mode manuel. Nous nous attarderons sur les chiffres un peu plus tard.
Pour ce qui est de l'esthétique de l'auto, il est clair que le Volvo XC90 se démarque de ses confrères du segment, et revendique sont identité Volvo reconnaissable au premier coup d'oeil. Comme tous les 4X4, il parait au premier abord assez massif, mais l'épaulement marqué, du capot jusqu'à l'arrière en passant par les flancs, équilibre les lignes. A noter qu'il sera restylé très prochainement, par petites touches.
A la différence des autres versions de la gamme, ce XC90 à moteur V8 a droit à des particularités visuelles, comme les baguettes et poignés de portes couleur carroserie, ou une grille de calandre style alu, estampillée d'un "V8", et de jantes spécifiques. Avec ses 4.80m de long et 1.89m de large, l'habitabilité intérieure est évidemment à la hauteur, permettant de transporter jusqu'à 7 personnes, grâce à deux sièges supplémentaires à l'arrière, qui peuvent se camoufler complètement sous le plancher de l'immense coffre (jusqu'à 1837 litres).
La planche de bord est assez simple, dans un plastique mou sur sa partie supérieure, et la console dans un materiau dur, l'ensemble étant plutôt bien assemblé. L'érgonomie est plutôt bien pensée, même s'il faut tout de même prendre le temps de s'habituer aux commandes. Notre modèle d'essai disposait d'options de confort, notamment une jolie sellerie, ou cet ensemble multimédia comprenant un chargeur CD, un lecteur DVD avec écrans dans les appui-têtes avant, et de multiples enceintes amplifiées procurant un son de qualité. Pour rouler tranquille et éviter les conflits, un GPS s'effaçant dans la planche de bord lorsqu'il est inactif, nous a permis de nous dispenser de cartes.
Maintenant que les présentations sont faites, il est temps de voir comment ce SUV se comporte sur nos routes et en dehors, si le V8 se montre à la hauteur, et comment le quotidien se présente au volant de ce XC90.
A lire également: Volvo s'attaque au marché chinois, Essai Cayman S, Copen, R32
Pour résumer
Lorsqu'on parle de SUV, la plupart du temps, ce sont 4 modèles allemands qui nous viennent en tête, le Blog Auto ayant testé d'ailleurs l'un d'eux il y a quelques temps. Mais il ne faut pas oublier qu'ils ne sont pas seuls, puisque depuis quelques années, le Volvo XC90 s'est immiscé dans ce segment concurrentiel. Le problème, c'est que jusqu'à l'année dernière, le 4X4 suédois ne disposait pas d'une motorisation assez noble, pour réellement intégrer le groupe fermé des SUV dits de luxe et surtout pour toucher le gros de sa clientèle nord-américaine. Notre modèle d'essai disposait donc de l'inédit moteur V8 de la marque.