Il fut un temps où le rallye de Monte Carlo était un monument d'une semaine de course, avec quelques 300 engagés qui s'arrachaient pour terminer dans les 100 premiers au classement du dernier jour, sésame pour goûter au privilège de la légendaire "dernière nuit".
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Il fut un temps où le rallye de Monte Carlo était un monument d'une semaine de course, avec quelques 300 engagés qui s'arrachaient pour terminer dans les 100 premiers au classement du dernier jour, sésame pour goûter au privilège de la légendaire "dernière nuit".
Rien à voir avec les trois jours d'un parcours en marguerite arpenté par, à peine, plus de 40 chanceux. C'est comme comparer un 18 trous à un minigolf... Autrefois, on passait par l'Ardèche, on roulait la nuit et on mangeait une tarte à Entraigues.
Autrefois ? Que nenni ! En 2006, ça peut encore le faire, grâce à l'épreuve historique de ce rallye à nul autre pareil. La dernière édition vient de s'achever, et elle n'a pas manqué de neige...
Le MONTE CARLO Historique a encore prouvé son engouement en présentant une liste d'engagés longue comme un jour sans pain. 347 équipages, pas moins ! Des "noms" y étaient couchés, dont l'incontournable "Tchine", DORCHE, COMAS et ses berlinettes dont une pilotée par JP.NICOLAS, REGAZZONI...
Pour que la fête soit complète, l'épreuve a été "couvée" par la vague de froid qui a amené ce qu'il faut de neige pour que le plateau se souvienne bien de cette édition. Dès le parcours de concentration, les difficultés étaient à surmonter, à un point tel que les partants de TURIN et de MONACO ont dû court-circuiter l'Ardèche...
Pour le palmarès, le millésime 2006 a été enlevé par l'équipage remois COMPAS/BUHOT à bord de leur 914/6 devant une 914/4 et une 911S 2.2. Tout s'est joué au Col de Fontbelle, enneigé et "agrémenté" d'un véhicule mal placé d'un spectateur. Un dénouement typiquement à la hauteur de la légende...
Vivement l'année prochaine qui accueillera la 10°édition. On prévoit une fête encore plus belle !
Il fut un temps où le rallye de Monte Carlo était un monument d'une semaine de course, avec quelques 300 engagés qui s'arrachaient pour terminer dans les 100 premiers au classement du dernier jour, sésame pour goûter au privilège de la légendaire "dernière nuit".