Il était une époque où le sport automobile hexagonal était en plein essor. A un point tel, que ce que l'on imagine inédit de nos jours, n'est en fait, que la continuité d'une histoire débutée depuis longtemps. Il en est ainsi de CITROEN, il en est ainsi de MEP.
Zapping Le Blogauto Essai de la Volkswagen ID3 (2023)
Il était une époque où le sport automobile hexagonal était en plein essor. A un point tel, que ce que l'on imagine inédit de nos jours, n'est en fait, que la continuité d'une histoire débutée depuis longtemps. Il en est ainsi de CITROEN, il en est ainsi de MEP.
Dans les années 60, constructeurs et pétroliers sont pris d'une fièvre salvatrice de création de formules de compétition pour le tout un chacun. La "formule de promotion" prend racine dans le sport automobile. Ce sera la Coupe des Provinces, la Coupe Gordini, la Formule France, la Formule Ford. On se souvient tous, plus ou moins, de ces disciplines. Il y en avait pourtant, une autre, victime, elle, de l'amnésie collective; la formule bleue. Piqûre de rappel...
En 1965, un concessionnaire CITROEN passionné, Maurice Emile PEZOUS, de la bonne ville tarnaise d'ALBI, se met en tête de créer sa propre monoplace. Ce sera la MEP X1 propulsée par un moteur d'AMI 6 qui cédera l'année suivante la place à la MEP X2 au bouilleur de PANHARD.
CITROEN, qui a racheté PANHARD et son pétrolier d'alors, BP, regardent, avec intérêt, la démarche de son dynamique représentant et lui donne quitus pour la mise en place d'une formule de promotion. Les chevrons financent la construction d'une vingtaine de monoplaces. La "formule bleue" née en 1968. Faible coût de maintenance et agilité du comportement permettent à de nombreux apprentis pilotes de se lancer.
En 1971, son destrier change et devient la MEP X27 animée par la mécanique de 1015 cm3 issue de la toute nouvelle GS. La monoplace, de moins de 400 kg et de 80 ch, atteint les 210 Km/h. La formule connaît un certain succès avant que la crise pétrolière ne s'en mêle. La dernière édition de la "formule bleue" aura lieu en 1975. Elle révélera certains pilotes dont Alain COUDERC.
Quant à M. PEZOUS, de la trempe d'un LIGIER, de la veine d'un CHARDONNET, il rentra dans le rang jusqu'à se séparer de sa concession. Son nom est toujours célèbre à ALBI, ornant le frontispice d'un centre de formation d'apprentis automobile.
Il était une époque où le sport automobile hexagonal était en plein essor. A un point tel, que ce que l'on imagine inédit de nos jours, n'est en fait, que la continuité d'une histoire débutée depuis longtemps. Il en est ainsi de CITROEN, il en est ainsi de MEP.