La prise de participation de "David" Porsche dans "Goliath" VW ne fait pas que des heureux. Et on ne parle pas des concurrents affamés qui lorgnaient sur les actions du conglomérat vacillant du fait de résultats financiers erratiques. Non, les grincements de dents proviennent de l'intérieur même du conseil d'administration de Volkswagen dont certains actionnaires émettent quelques réserves.
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La prise de participation de "David" Porsche dans "Goliath" VW ne fait pas que des heureux. Et on ne parle pas des concurrents affamés qui lorgnaient sur les actions du conglomérat vacillant du fait de résultats financiers erratiques. Non, les grincements de dents proviennent de l'intérieur même du conseil d'administration de Volkswagen dont certains actionnaires émettent quelques réserves.
C'est le cas notamment de la société d'investissement Teddy Browne qui reproche en fait la présence de Ferdinand Piëch au conseil de surveillance de VW alors qu'il est également très gros actionnaire de Porsche. Petit Fils de Ferry Porsche, devenu grand gourou de VAG, l'homme a toujours une position influente dans les décisions des 2 firmes. Cette dualité n'est pas au goût de cet actionnaire, ni d'un autre investisseur, allemand cette fois, Union Investment. Ces 2 acteurs minoritaires de Volkswagen demandent explicitement le départ de F.Piëch, redoutant que la nouvelle position majoritaire de Porsche (19%) dans le capital de VW ne lui donne trop d'influence dans la gestion du groupe. Par ailleurs une enquête commandée par VW parvient à la même conclusion de la nécessité du départ de F.Piëch du conseil de surveillance. Sachant que quelques marques du groupe VW sont en concurrence directe avec Porsche, personne ne sait vraiment quelle attitude adopteront les dirigeants de la firme de Stuttgart vis à vis d'un partenaire (Touareg/Cayenne) mais aussi d'un farouche adversaire (Lamborghini/Bugatti/Audi). Kafkaïen tout ça !
La prise de participation de "David" Porsche dans "Goliath" VW ne fait pas que des heureux. Et on ne parle pas des concurrents affamés qui lorgnaient sur les actions du conglomérat vacillant du fait de résultats financiers erratiques. Non, les grincements de dents proviennent de l'intérieur même du conseil d'administration de Volkswagen dont certains actionnaires émettent quelques réserves.