Après les cataclysmiques annonces de General Motors, tout le monde se doutait bien que le second constructeur américain, Ford, n'allait pas pouvoir continuer à afficher ces sourires de facade plus longtemps. La chute, au troisième trimestre, est moins sévère que celle du concurrent direct, mais elle fait suite à plusieurs mois de baisse des parts de marché (-1,3% en 2005). Le chiffre annoncé fait état d'une perte de 236,5 Millions d'euros qui seront forcément le point de départ d'une restructuration féroce.
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Après les cataclysmiques annonces de General Motors, tout le monde se doutait bien que le second constructeur américain, Ford, n'allait pas pouvoir continuer à afficher ces sourires de facade plus longtemps. La chute, au troisième trimestre, est moins sévère que celle du concurrent direct, mais elle fait suite à plusieurs mois de baisse des parts de marché (-1,3% en 2005). Le chiffre annoncé fait état d'une perte de 236,5 Millions d'euros qui seront forcément le point de départ d'une restructuration féroce.
Malgré une hausse légère du chiffre d'affaire, la chute dramatique des ventes de SUV, plutôt très bien margés, a plombé les comptes. Selon Ford, Les coûts engendrés par le sauvetage de sa filiale équipement Visteon a été compensée par la vente de Hertz. L'objectif de production a été réduit de 2,4% pour le dernier trimestre mais le constructeur escompte tout de même finir l'année sur un léger bénéfice. Dans le détail, les pertes dues à l'automobile stricto sensu atteignent quand même plus d'1 milliard d'euros alors que la division financière dégageait 480 millions de bénéfice. Premier Automotive Group, le groupe Luxe de Ford regroupant Jaguar et Aston Martin entre autres, a ramené ses pertes à 90 millions d'euros contre 149 l'an dernier. Bill Ford a annoncé "d'importantes fermetures d'usines" car "Notre secteur entame une restructuration radicale qui s'impose de toute urgence.Des jours difficiles nous attendent. Nous avons besoin d'une structure d'entreprise radicalement différente." Le titre Ford a perdu seulement 4 % depuis le début de l'année.
Après les cataclysmiques annonces de General Motors, tout le monde se doutait bien que le second constructeur américain, Ford, n'allait pas pouvoir continuer à afficher ces sourires de facade plus longtemps. La chute, au troisième trimestre, est moins sévère que celle du concurrent direct, mais elle fait suite à plusieurs mois de baisse des parts de marché (-1,3% en 2005). Le chiffre annoncé fait état d'une perte de 236,5 Millions d'euros qui seront forcément le point de départ d'une restructuration féroce.
