Carton plein pour Alonso et Renault à l'issue d'une course un peu décousue mais intéressante qui conclue un bon cru 2005 pour la Formule 1. Les McLaren n'ont jamais été en mesure d'inquiéter une équipe Renault très en forme et un Fernando Alonso très à l'aise dans son costume de champion du monde.
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Carton plein pour Alonso et Renault à l'issue d'une course un peu décousue mais intéressante qui conclue un bon cru 2005 pour la Formule 1. Les McLaren n'ont jamais été en mesure d'inquiéter une équipe Renault très en forme et un Fernando Alonso très à l'aise dans son costume de champion du monde.
Alors que Michael Schumacher partait de la pitlane avec le mulet pour cause d'accrochage en prégrille avec une Minardi (!), le reste de la grille s'élançait proprement, Fisichella protégeant l'envol de son chef de file contre les deux McLaren qui ne pouvaient forcer la décision au départ. Derrière les quatre mousquetaires en formation, Jenson Button sur une BAR à la livrée inhabituelle et un surprenant "Tonton" David Coulthard, sans doute sous l'effet de la potion magique, étaient les seuls à ne pas sombrer immédiatement. Les tours passaient sans autre incident que l'augmentation constante de l'écart entre Alonso en tête et Fisichella en seconde position devant des McLaren incapables d'inquiéter l'Italien. Le moteur spécial Shanghai des Renault tenait ses promesses.
Alors que la course s'enlisait doucement, le Safety Car sortait au 19ème tour pour enlever de la piste un morceau de vibreur baladeur que Montoya venait de heurter et jetait tout le monde au ravitaillement. Alors que le petit train derrière le Safety Car s'éternisait, Michael Schumacher, ses pensées sans doute déjà vers sa future saison 2006 triomphale, oubliait de regarder devant lui et se plantait piteusement dans le bac à gravier.
Le Safety Car s'effaçait, Montoya rentrait au garage, sa voiture inconduisible suite à sa mésaventure avec le vibreur. Et les espoirs de titre constructeurs s'arrêtaient là pour les anglo-allemands.
Quelques tours après, un énorme crash de Karthikeyan dans la dernière courbe laissait sa Jordan complètement désintégrée au beau milieu de la piste à l'amorce de la ligne droite des stands et le Safety Car était en piste à nouveau. Heureusement, le pilote Indien s'en sortait sans la moindre égratignure. Et tout le monde de replonger de concert dans la pitlane, faisant ressembler la course à une manche de Champ Car. Raikkonen en profitait pour passer Fisichella, et en attendant que la piste soit nettoyée les téléspectateurs avaient droit à des images de Bernd Maylander au volant du Safety Car, via la caméra embarquée dans la Mercedes SLK. Celle-ci était filmée sous tous les angles, ce qui consolera un peu Norbert Haug.
Une fois les F1 laissées à elles-mêmes, la fin de course était sans surprises, Alonso contrôlant la course du haut d'un bon paquet de secondes sur Raikkonen. Diverses passes d'armes dans le peloton permettaient ensuite de patienter. Une pénalité tardive pour Fisichella ne changeait rien à l'affaire jusqu'au triomphe de Alonso et de Renault qui remportait le premier titre d'un constructeur français depuis Matra. Bravo Messieurs et merci pour cette saison palpitante.
Carton plein pour Alonso et Renault à l'issue d'une course un peu décousue mais intéressante qui conclue un bon cru 2005 pour la Formule 1. Les McLaren n'ont jamais été en mesure d'inquiéter une équipe Renault très en forme et un Fernando Alonso très à l'aise dans son costume de champion du monde.