A1 Grand Prix, rival, complément ou alternative de la Formule 1, il est encore trop tôt pour déterminer le réel intérêt de cette nouvelle compétition.
A linitiative du neveu du prince de lémirat de Dubaï : le cheik Maktoum bin Hasher bin Maktoum Al Maktoum. L'idée lui est venue il y a deux ans et il a approché Tony Teixeira, un homme d'affaires sud-africain qui est né au Portugal.
«C'est pratiquement comme donner naissance à un enfant, a déclaré Teixeira, le directeur exécutif de la série qui amorcera ses activités ce dimanche sur le circuit de Brands Hatch dans le sud-est de l'Angleterre. C'est quelque chose que j'ai en tête depuis longtemps et maintenant, c'est une réalité.»
La série A1 est différente de la F1 sur plusieurs points. Déjà, elle occupe une partie du calendrier non utilisée ou presque de celui de la F1, du 25 septembre au 2 avril. Ce calendrier se définira donc suit : Angleterre (25 sept), en Allemagne (9 oct.), au Portugal (23 oct.), en Australie (6 nov.), en Malaisie (20 nov.), au Emirats Arabes Unis (11 déc.), en Indonésie (15 jan.), en Afrique du Sud (29 jan.), au Brésil (12 fév.), au Mexique (26 fév.) et aux États-Unis, à Laguna Seca, en Californie (19 mars) et enfin à Shangaï le 2 avril.
Autre point important, toutes les monoplaces seront identiques et ne pourront peu ou pas être modifiées pendant la saison. Equipée dun moteur Zytek V8 de 55O chevaux, de pneus Cooper, les Lola pourront atteindre la vitesse de 290 km/h.
Les monoplaces ne seront pas engagées par des marques comme la F1 mais par les 25 pays qui pourront moyennement 15 millions de $ alignés, au maximum, deux monoplaces au départ de chaque courses et il y aura deux courses par étape au lieu dune en F1.
Parmi les autres pays en lice, on retrouve notamment le Canada, la Chine, l'Afrique du Sud, le Liban, la Malaisie, l'Inde, le Pakistan, la Nouvelle-Zélande, la France, la Suisse, la Russie, la République tchèque, l'Italie, le Japon, le Mexique et les États-Unis.
Plusieurs écuries sont la propriété d'anciens champions de la F1 : Niki Lauda (Austriche), Alan Jones (Australie), John Surtees (Grande-Bretagne) et Emerson Fitipaldi (Brésil). Dautres appartiennent à des personnalités connues comme :
Ronaldo, footballeur vedette du Real Madrid, qui est le propriétaire de l'équipe brésilienne. L'écurie portugaise appartient au milieu de terrain de l'Inter Milan Luis Figo ainsi qu'à l'entraîneur adjoint du Manchester United, Carlos Queiroz. L'équipe allemande est la propriété de Willi Weber, le gérant de Michael Schumacher. Pour la France, ce sera Jean-Paul Driot . Impliqué dans le commerce du pétrole, Driot est avant tout un passionné de sport automobile qui, sous le nom de Dams, fait courir depuis plus de vingt ans des F3000, des prototypes aux Mans et, cette année, possède sa propre écurie de GP2. Les couleurs de la France seront défendues par les deux espoirs Alexandre Premat et Nicolas Lapierre. Driot supervisera également les équipes suisse, russe et mexicaine. Il y aura aussi des pilotes plus âgés comme Jos Vestappen qui pilotera la Lola néerlandaise et Ralph Firman qui pilotera pour lIrlande.
Enfin, le budget de fonctionnement d'une écurie est estimé à 2,5 millions de dollars pour une saison. Mais les primes de résultats seront d'environ 1 million de dollars pour chaque course.
offrant des billets dentrée à des prix plus abordables, des noms relativement connus et des monoplaces similaires, cette nouvelle compétition sera peut être ce qui manque à la F1 aujourdhui. A voir.
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