Oubliées les Classe E, désespérément banales à force de se vendre par centaines de milliers. Mercedes en a dérivé une version haute couture, la CLS. Toit rabaissé, lignes tout en courbes tombant telle une magnifique robe du soir, feuxavant étirés évoquant le fauve prêt à bondir : vraiment, la firme teutonne a magnifiquement réactualisé lidée du coupé à 4 portes, en son temps matérialisée par la somptueuse P5 Coupé de la défunte Rover.
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Oubliées les Classe E, désespérément banales à force de se vendre par centaines de milliers. Mercedes en a dérivé une version haute couture, la CLS. Toit rabaissé, lignes tout en courbes tombant telle une magnifique robe du soir, feuxavant étirés évoquant le fauve prêt à bondir : vraiment, la firme teutonne a magnifiquement réactualisé lidée du coupé à 4 portes, en son temps matérialisée par la somptueuse P5 Coupé de la défunte Rover.
Lintérieur se révèle imprégné de ce même souci délégance. Du bois précieux, des ellipses et une console centrale qui se poursuit en une vague boisée jusquentre les places arrières. Certes, la surface vitrée réduite crée une atmosphère quelque peu confinée, mais finalement, cela renforce laspect cocon de ce boudoir moquetté. Quoiquun peu réduit par rapport à celui dune Classe E, lespace habitable reste très convenable, même pour les grands à larrière. Naturellement, la finition ne souffre aucun reproche.
La position de conduite non plus, dautant que du siège au volant, on peut tout ajuster électriquement. Le siège va même sadapter à votre morphologie grâce à un système de coussins actifs gérés par un logiciel conçu avec des ergonomes. La mise en route du moteur ne vient en rien troubler la quiétude de cet environnement. Pourtant, il pousse fort le bougre (0 à 100 en 6 secondes), avec ses 306CV, émettant dans le lointain lagréable bruit rauque des V8. Il est parfaitement secondé par une boîte automatique à 7 vitesses, rapide, douce et intelligente. Grâce à un amortissement contrôlé très bien calibré, le comportement routier se montre particulièrement sûr, surtout que tous les garde-fous possibles et imaginables veillent au grain. Pas de mouvement parasite, roulis et tangage quasi nuls, tout juste déplore-t-on un manque de vivacité dans les enchaînements de virages, à cause du poids (1810kgs). Ce satané poids qui joue aussi des tours aux freins : leur endurance est proche de zéro! Ils se mettent même à fumer si on leur en demande trop, phénomène inconnu sur la Jaguar XKR pourtant dune masse similaire Mais il se peut que ce défaut soit à mettre en partie sur compte du système Presafe qui approche automatiquement les plaquettes des disques en cas de conduite (très) rapide.
Parfaite la CLS : aux freins près, oui, mais cest aussi là son principal défaut ! Elle est si confortable, si sûre et si douce dans ses réactions mécaniques quon sennuie ferme à son volant. Les sensations les plus intenses sont délivrées par le siège dynamique qui adapte son maintien en fonction des accélérations transversales, cest dire! Mais peut être que Kleemann apporte une solution.
Finalement, la conduite dune CLS na rien de différent de celle dune E équivalente. Cest un peu regrettable, la ligne sportive et élégante suggérait plus de rage et de sensations. On se consolera en constatant quà 71400, cette CLS500 ne coûte que 1400 de plus quune E500 Pack Luxe Elegance. Une folie raisonnable.
Oubliées les Classe E, désespérément banales à force de se vendre par centaines de milliers. Mercedes en a dérivé une version haute couture, la CLS. Toit rabaissé, lignes tout en courbes tombant telle une magnifique robe du soir, feuxavant étirés évoquant le fauve prêt à bondir : vraiment, la firme teutonne a magnifiquement réactualisé lidée du coupé à 4 portes, en son temps matérialisée par la somptueuse P5 Coupé de la défunte Rover.