Le "devenir" des restes encore fumants de MG Rover n'a pas fini d'alimenter la chronique. Puisque les fossoyeurs ont quitté la table, ne restent plus que les charognards, avides de droits et d'outils de production à prix cassés. Le dernier en date se nomme Geely Automobile Holdings, constructeur chinois ambitieux (pléonasme), qui déclare être interessé par quelques bribes de technologie dont le défunt n'a plus utilité, forcément. Comme pour s'excuser d'être de la même nationalité que la mortifère SAIC, Geely avance une certaine antériorité dans les relations avec la firme britannique. Comme s'ils pouvaient en tirer bénéfice auprès des liquidateurs... Dans le feuilleton post mortem de MG-Rover, Geely Automobile Holdings fait toutefois suite à une multitude de "bonnes volontés" prêtes à reprendre tout ou partie du constructeur. Cette débauche d'enthousiasme aura permis de mettre en lumière quelques absurdités symptomatiques des contractualités comtemporaines.
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Le "devenir" des restes encore fumants de MG Rover n'a pas fini d'alimenter la chronique. Puisque les fossoyeurs ont quitté la table, ne restent plus que les charognards, avides de droits et d'outils de production à prix cassés. Le dernier en date se nomme Geely Automobile Holdings, constructeur chinois ambitieux (pléonasme), qui déclare être interessé par quelques bribes de technologie dont le défunt n'a plus utilité, forcément. Comme pour s'excuser d'être de la même nationalité que la mortifèreSAIC, Geely avance une certaine antériorité dans les relations avec la firme britannique. Comme s'ils pouvaient en tirer bénéfice auprès des liquidateurs... Dans le feuilleton post mortem de MG-Rover, Geely Automobile Holdings fait toutefois suite à une multitude de "bonnes volontés" prêtes à reprendre tout ou partie du constructeur. Cette débauche d'enthousiasme aura permis de mettre en lumière quelques absurdités symptomatiques des contractualités comtemporaines.
Il y a bien eu les velleités de quelques britanniques passionnés ou opportunistes et celles de Nicolai Smolensky, via TVR, mais le seul résultat à toutes ces tractations est la découverte de quelques incongruités administratives. Si la SAIC a obtenu la technologie et les droits de fabrication des Rover 75, en revanche, ils ne peuvent pas utiliser le sigle de la marque ROVER, propriété de BMW qui se dit prêt à négocier eventuellement une cession en cas de blocage ?! SAIC peut donc construire des Rover 75 de technologie BMW mais pas sous leur nom d'origine.... vous suivez? Sur cet imbroglio, arrivent les exilés de Lotus prêts à reprendre les droits de fabrication de la MG TF et à pérenniser la tradition du roadster anglais. Mais ô surprise, en démêlant un peu l'echeveau, ils s'apercoivent que le badge MG n'appartient plus à BMW mais qu'il a été cédé aux chinois de SAIC ... par erreur et contre leur gré !! Tout comme la propriété intellectuelle du roadster TF ainsi que de la supercar SV qui n'auront aucun débouché en Chine puisqu'il n'existe pas de marché pour ce genre d'autos! Si à tout cela, on ajoute que les Rover 25/45 sont une base Honda réactualisée depuis une dizaine d'année et que la City Rover n'est rien d'autre qu'une Tata indienne, il y a fort à parier que l'extrême complexité de ce patchwork risque de rebuter plus d'un repreneur potentiel. No sense please, they're no British!
Le "devenir" des restes encore fumants de MG Rover n'a pas fini d'alimenter la chronique. Puisque les fossoyeurs ont quitté la table, ne restent plus que les charognards, avides de droits et d'outils de production à prix cassés. Le dernier en date se nomme Geely Automobile Holdings, constructeur chinois ambitieux (pléonasme), qui déclare être interessé par quelques bribes de technologie dont le défunt n'a plus utilité, forcément. Comme pour s'excuser d'être de la même nationalité que la mortifère SAIC, Geely avance une certaine antériorité dans les relations avec la firme britannique. Comme s'ils pouvaient en tirer bénéfice auprès des liquidateurs... Dans le feuilleton post mortem de MG-Rover, Geely Automobile Holdings fait toutefois suite à une multitude de "bonnes volontés" prêtes à reprendre tout ou partie du constructeur. Cette débauche d'enthousiasme aura permis de mettre en lumière quelques absurdités symptomatiques des contractualités comtemporaines.