Le Royaume-Uni veut 50 % de composants locaux
Le gouvernement britannique veut que 50 % de chaque véhicule construit en Grande-Bretagne soit fabriqué à partir de composants d’origine locale d’ici 2022.
Le gouvernement britannique veut que 50 % de chaque véhicule construit en Grande-Bretagne soit fabriqué à partir de composants d’origine locale d’ici 2022.
Dans son dernier livre blanc sur la stratégie industrielle du pays, le gouvernement britannique cite les véhicules électriques, connectés et autonomes comme une opportunité à saisir afin de réduire la dépendance de l’industrie automobile britannique vis-à-vis de l’importation de composants, notamment en provenance de l’Union européenne.
Le Royaume-Uni compte notamment sur le Centre de Propulsion Avancée lancé en 2013 pour développer la production de batteries électriques. En avril dernier, le gouvernement avait annoncé un investissement de 110 millions de livres (130 millions d’euros) dédié à la production de batteries de voitures électriques et au développement de systèmes de conduite autonome. Une grande partie des fonds avait été allouée à Williams Advanced Engineering pour développer la production de batteries pour voitures électriques, notamment Aston Martin.
Chaque véhicule produit en 2016 sur le sol britannique a importé 56 % de ses composants, contre 64 % en 2011. En franchissant la barre des 50 % d’ici 2022, le gouvernement britannique veut pouvoir négocier des accords de libre-échange avec des pays en dehors de l’Union européenne. Un accord de libre-échange typique exige en effet que 60 % de la valeur des composants soit produite dans le pays d’origine.
Source : United Kingdom Department for Business, Energy & Industrial Strategy
Source photo : UK Parliament
Le gouvernement britannique veut que 50 % de chaque véhicule construit en Grande-Bretagne soit fabriqué à partir de composants d’origine locale d’ici 2022.
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