Style extérieur
La Sportback fut la carrosserie la plus vendue du catalogue A5, avec au moins 75% des exemplaires de la production écoulés en France. Audi n’avait donc pas le droit de se tromper, et ce n’est heureusement pas le cas. La finesse du regard du coupé, se retrouve logiquement ici. Le capot bombé qui booste son look aussi.
Le profil se voit marqué par une ligne tendue jusqu’au coffre qui lui donne de faux airs d’A7. A l’évidence, l’ensemble ne manque pas d’élégance et de classicisme qui devrait lui faire passer les années sans difficulté. Pour ceux qui désirent toujours une A4 avec une apparence plus marquée, l’opération est réussie. On ne peut pas forcément en dire autant par exemple d’une Série 4 Gran Coupé qui se distingue trop peu d’une Série 3.
Style intérieur et équipement
On aimerait pouvoir vous dire que l’habitacle ne semble pas aussi parfait qu’il n’y paraît. Sauf que c’est bel et bien le cas. L’assemblage millimétré et le raffinement des matériaux choisis valorisent la réputation du constructeur d’Ingolstadt. On aime la présentation plutôt moderne, renforcée par des équipements remarquables comme le virtual cockpit par exemple.
Cependant, alors que l’équipement complet la propulse dans le siècle suivant, on ne peut s’empêcher de pester contre le large écran couleur. Pourquoi ? Parce qu’il n’est pas tactile. Du coup, la présence de Carplay ou Android Auto perd de son intérêt, car il faut naviguer dans les applications via la molette. On se surprend donc assez régulièrement à essayer de taper l’écran comme un smartphone… Pour ce qui est de l’habilité, on se trouve plutôt à l’aise à quatre, et le coffre de 480 litres permet d’emmener les bagages des occupants.
Motorisation
Nous avons volontairement boudé le Diesel, pour profiter du 4 cylindres TFSI turbo essence de 252 chevaux. Il s’agit clairement d’une des meilleures configurations pour ce modèle. Il ne manque ni de couple, ni d’allonge, et nous gratifie même d’une sonorité qui n’a rien de désagréable quand on le sollicite promptement, comme en témoigne le 0 à 100 km/h en 6 secondes. La boîte automatique DSG s’avère être une très bonne compagne, avec des passages de rapports lissés, et une réactivité de premier ordre.
Les petites routes autour du cirque de Navacelles nous ont permis de profiter de cette confortable puissance, qui efface tous les reliefs sans véritable difficulté. La transmission Quattro assure pour sa part une motricité sans faille en toute circonstance, ce qui rassure, mais permet aussi surtout de passer la puissance au sol sans trembler.
Sur la route
En terme de comportement, l'A5 s’avère sûre, et nous invite un peu à la bousculer. Si toutefois les passagers sont d’accord… Car la direction consistante facilite la vie quand il s’agit de la placer dans les courbes quand on augmente le rythme. L’amortissement se met lui au diapason quand on sélectionne le mode Sport. Il se raffermit et limite ainsi les mouvements de caisse. Sans parler de sportivité pure et dure, son dynamisme se voit en effet renforcé dans ces conditions.
Elle n’oublie pas non plus d’assurer un confort de bon aloi quand on adopte une allure plus raisonnable. Simplement, elle fait preuve d’une certaine raideur quand les routes ne présentent pas un bitume parfaitement lisse. Des berlines affichent probablement un meilleur compromis confort / dynamisme, mais on ne peut pas dire que l’A5 est mauvaise sur ce chapitre. On émet toutefois une réserve sur l’insonorisation, avec des bruits d’air qui ont perturbé notre quiétude à allure autoroutière.
Tarif et conclusion
Evidemment, il ne faut pas s’attendre à ce que cette Audi A5 se montre bon marché. Surtout dans notre finition disposant du pack S-Line. Ainsi notre modèle d’essai dépasse allégrement les 56 000 euros. On vous passe le tarif effrayant des différentes options, mais le succès de la génération précédente et le panier moyen nous laissent penser que les clients professionnels et particuliers y mettront le prix. Pour ceux qui désirent se différencier d’une sobre A4, l’A5 apparaît toujours comme une belle alternative.
Crėdit photos Audi et essai
+ | Silhouette |
Prėsentation intėrieure |
Habitabilité |
- | Grand ėcran non tactile |
Grille de tarifs |
Audi A5 Sportback 2.0 TFSi 252 |
Moteur |
Type | 4 cylindres en ligne turbo essence |
Cylindrée (cm3) | 1984 |
Puissance (kW/ch) | 252 à 5000 |
Couple (Nm) | 370 à 1600 |
Transmission |
Roues motrices | Intėgrale Quattro |
Boîte de vitesses | Automatique à 7 rapports |
Châssis |
Suspension avant | NC |
Suspension arrière | NC |
Freins | Disques ventilés AV / disques AR |
Jantes et pneus | 245/40R18 |
Performances |
Vitesse maximale (km/h) | 250 |
0 à 100 km/h (s) | 6 |
Consommation |
Cycle urbain (l/100 km) | 7,8 |
Cycle extra-urbain (l/100 km) | 5,2 |
Cycle mixte (l/100 km) | 6,2 |
CO2 (g/km) | 141 |
Dimensions |
Longueur (mm) | 4733 |
Largeur (mm) | 1843 |
Hauteur (mm) | 1386 |
Empattement (mm) | 2824 |
Volume de coffre (l) | 480 |
Réservoir (l) | 58 |
Masse à vide (kg) | 1610 |